Suspendu pour trois rencontres après avoir été l’auteur d’une gifle à l’encontre de Yannick Cahuzac, Dimitri Payet ne peut s’en prendre qu’à lui même alors que son comportement est pointé du doigt par Daniel Riolo.
« Autour de Payet, il y a énormément d’affect. Mais il ne faut pas que ça rende aveugle. J’ai entendu la groupie du pianiste, Marion Bartoli, brayer dimanche dans les Grandes Gueules du Sport parce que c’est son chouchou Payet mais quand on n’a pas les infos, il ne faut pas parler. Il va à l’entraînement, il apprend qu’il n’est pas titulaire, il traîne les pieds, on lui fait la remarque une fois. Ça ne suffit pas, il continue. Il est écarté du groupe. Ma première réaction a été, je le concède, de dire que c’est un peu exagéré de la part de Tudor. Et là j’ai repensé à un truc tout con et je me suis demandé pourquoi le dernier match de Payet serait peut-être face à Lille ? Parce qu’il a mis une gifle à Cahuzac. Moi aussi j’ai été aveuglé par ce côté affectif : il lui reste trois matchs dans la saison… Ça m’a touché ! Mais après je me suis dit : attend, le type s’est mis dans la merde tout seul à Lens. Il est capitaine, il a une forme d’étendard dans cette équipe, c’est le gars que l’on aime et qui sur cette fin de saison pouvait apporter un truc. Il trouve intelligent, dans un match contre Lens, d’aller mettre la main sur le visage de Cahuzac et donc de ne pas avoir la lucidité de penser que ça pouvait le priver des matchs où il aurait pu être important. Il commet deux erreurs alors que c’est un joueur que tout le monde doit aimer. Payet s’est mis un CSC tout seul. Tu as aussi mis ton club dans la merde. Et ça c’est une faute. Je n’ai pas entendu de supporter de l’OM le dire assez fort. Seul Di Meco l’a fait chez Moscato », a fustigé Daniel Riolo sur les antennes de la radio RMC.
Pour rappel, lors de l’opposition entre le RC Lens et l’OM, dans le cadre de la 34ème journée de Ligue 1, le joueur réunionnais s’est retrouvé au cœur d’une altercation avec le banc lensois. Après examen des images, il a été clairement établi que Payet avait giflé Yannick Cahuzac, l’adjoint de Franck Haise. En conséquence, la commission de discipline s’est saisie de l’affaire et Dimitri Payet a écopé de 5 matchs de suspension, dont 2 avec sursis.