À 42 ans, Vanessa Douillet, épouse du double champion olympique de judo David Douillet, a osé défier les stéréotypes en participant à des concours de beauté, dont Miss France 2026. Mais son audace a suscité des critiques virulentes et des propos grossophobes sur les réseaux sociaux. Face à ces attaques, elle s’est élevée avec force pour défendre la liberté des femmes de toutes morphologies et âges.
Le mois dernier, Vanessa Douillet a tenté sa chance au concours Miss Châtillon Pays des Dombes, une étape vers la prestigieuse élection de Miss France 2026. À 42 ans et 70 kilos, cette mère de trois enfants et hypnothérapeute a souhaité montrer que la beauté féminine ne se limite pas à un âge ou une silhouette stéréotypée, profitant des récentes évolutions du règlement du concours qui suppriment les restrictions d’âge et de morphologie.
Sa démarche a toutefois été accueillie par des propos haineux et grossophobes, notamment sur le réseau social X où un internaute l’a traitée de « vache » en arguant qu’un poids « normal » pour une femme devait rester entre 50 et 60 kilos[source fournie]. Plutôt que de se laisser abattre, Vanessa Douillet a utilisé cette attaque pour délivrer un message d’émancipation : « Votre corps n’a pas besoin d’être validé pour être aimé. Votre valeur ne se pèse pas. Restez fières, vivantes, libres. On mérite mieux que des standards étriqués », a-t-elle publié sur Instagram, accompagnée d’une vidéo où elle défile en maillot de bain, affirmant ainsi sa confiance et sa liberté corporelle.
Malgré un parcours honorable, elle a fini deuxième dauphine au concours local en avril, obtenant le droit d’accéder à la phase suivante à Miss Pays de l’Ain, Vanessa Douillet n’a pas réussi à se qualifier pour Miss France 2026. Les jurés ont préféré une candidate plus jeune, soulignant que le message progressiste de Vanessa a peut-être trop dérangé certains, ancrés dans des normes traditionnelles.
Loin d’abandonner, elle a toutefois confirmé que « le combat continue » pour que les femmes, même après 40 ans et avec des enfants, puissent voir leur voix et leur valeur reconnues dans ces concours et au-delà. Son engagement porte un message universel de respect de la diversité corporelle et d’émancipation des clichés qui dominent encore dans le monde de la beauté.
Vanessa Douillet illustre ainsi une nouvelle génération de candidates modernes, qui revisitent et redéfinissent les codes du concours Miss France. Elle s’appuie aussi sur le précédent d’Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, première trentenaire élue, pour montrer que les mentalités évoluent, même si le chemin reste semé d’embûches.