Le défenseur du Real Madrid, Raúl Asencio, est une nouvelle fois sous les projecteurs médiatiques après avoir présenté des excuses formelles à l’une des victimes impliquées dans l’affaire des sextapes qui secoue le club depuis 2023.
Dans une lettre adressée à la plaignante, Asencio reconnaît avoir commis l’erreur de montrer à un ami l’une des vidéos, bien qu’il nie toute participation directe aux enregistrements. Cette démarche a abouti au retrait de la plainte par la victime, suite à une compensation financière versée par le joueur, selon le journal Sport.
Pourtant, malgré ces excuses publiques, l’affaire reste loin d’être close. Les trois autres joueurs impliqués, Ferrán Ruiz, Juan Rodríguez et Andrés García, ont été exclus du centre de formation madrilène et risquent des peines pouvant aller jusqu’à quatre ans et sept mois de prison pour la diffusion de contenus à caractère sexuel impliquant une mineure. Quant à Asencio, l’enquête judiciaire continue, notamment concernant la seconde plaignante qui était mineure au moment des faits, une situation qui maintient une pression judiciaire significative sur le défenseur.
Cette affaire débute en juin 2023 avec la diffusion d’une vidéo filmée à leur insu par trois jeunes joueurs du centre de formation. Selon les autorités judiciaires, Asencio aurait sollicité cette vidéo pour ensuite la partager, sans jamais y avoir participé. Le parquet cherche à établir sa responsabilité dans la distribution du contenu, ce qui pourrait l’exposer à des charges criminelles. En février 2025, la Cour de justice des Canaries a rejeté une demande d’Asencio visant à clore l’enquête, accentuant ainsi la gravité de la situation.
Sur le plan sportif, Raúl Asencio reste un joueur actif et régulier sous les ordres de Carlo Ancelotti. Malgré la controverse, il a notamment été titularisé lors de plusieurs matchs clés cette saison. Cependant, l’ombre de cette affaire judiciaire plane toujours sur sa carrière, avec un procès potentiel en vue. Ce dossier délicat illustre la tolérance zéro du football espagnol face aux infractions liées à la vie privée et aux mineurs, renforçant le débat sur la responsabilité des sportifs dans leur comportement hors du terrain.