Début juillet, Hicham Karmoussi, ancien majordome du président qatari du Paris Saint-Germain (PSG) Nasser Al-Khelaïfi, a été formellement mis en examen pour plusieurs accusations graves, notamment abus de confiance, complicité de détournement de fonds, et atteinte à la vie privée par fixation illégale d’images. Cette mise en examen intervient dans le cadre d’une enquête approfondie sur des activités illégales qui impliqueraient non seulement d’anciens membres du PSG, mais aussi un lobbyiste et des policiers. Karmoussi est actuellement sous contrôle judiciaire, ce qui limite ses mouvements et ses contacts durant l’enquête.
Les charges retenues contre Karmoussi, le 4 juillet, comprennent l’accès non autorisé à des systèmes de traitement automatisé de données et la capture illégale d’images personnelles. Selon des informations corroborées par plusieurs sources, Karmoussi aurait réussi à obtenir des vidéos privées du président Al-Khelaïfi, enregistrées à son domicile. Ces vidéos auraient été récupérées après un conflit majeur entre les deux hommes, et seraient désormais au centre des accusations portées contre Karmoussi.
D’après des proches de l’enquête, Karmoussi aurait utilisé ces enregistrements comme un moyen de pression dans le cadre de son différend avec Al-Khelaïfi. L’avocat de Karmoussi, Maître Antoine Ory, a déclaré que son client avait anticipé cette mise en examen depuis près de deux ans. Ory a précisé que cette procédure permettrait à Karmoussi de clarifier son rôle et ses actions dans cette affaire complexe, tout en espérant démontrer son innocence face aux accusations pesant contre lui.