Alors que Paris célébrait la qualification historique du PSG en finale de Ligue des champions, la ferveur des supporters parisiens a pris une tournure polémique. Réunis en nombre dans la capitale, certains ultras ont profité de l’euphorie collective pour brûler un maillot de l’Olympique de Marseille, geste hautement symbolique dans la rivalité opposant les deux clubs français.
Dans la nuit du 7 au 8 mai, alors que Paris Saint-Germain venait d’éliminer l’Arsenal et de se qualifier pour la finale de la Champions League, prévue le 31 mai à Munich contre l’Inter de Milan, des scènes de liesse ont rapidement dégénéré. Outre la destruction du maillot marseillais, des supporters ont proféré des insultes à l’encontre d’Adrien Rabiot, joueur français international et ancien du PSG, dont la mère, Véronique, est par ailleurs une figure médiatique.
Ce type d’incident n’est pas inédit dans les grandes rivalités du football français, mais il souligne à quel point la passion du sport peut parfois déborder du cadre sportif. La qualification du PSG, qui vise un triplé historique (Ligue 1, Coupe de France, Ligue des champions), a galvanisé la capitale, mais a aussi ravivé les tensions avec l’OM, club mythique du Sud.
La Ligue de football professionnel et les autorités pourraient être amenées à réagir, tant ces gestes sont régulièrement condamnés pour leur violence symbolique et leur capacité à attiser les antagonismes entre villes. Reste que, pour la majorité des supporters, la priorité reste la célébration d’une saison exceptionnelle qui pourrait se conclure par un titre européen inédit pour le club parisien.