OM : Pierre Ménès déplore l’altercation entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe après la défaite à Rennes

Pierre Ménès - Icon Sport

L’Olympique de Marseille traverse une nouvelle crise interne après sa défaite 1-0 contre le Stade Rennais à l’ouverture de la Ligue 1.

Une altercation violente a opposé dans le vestiaire deux joueurs clés du club, Adrien Rabiot et Jonathan Rowe, au point que la confrontation a nécessité l’intervention de coéquipiers et du staff pour les séparer. Cette récente querelle a conduit à la suspension temporaire des deux joueurs par le club, selon les informations rapportées par RMC Sport et confirmées par la presse spécialisée ce lundi 19 août 2025.

Ancien consultant de Canal+, Pierre Ménès a vivement réagi à cette affaire, qu’il juge symptomatique de la tension permanente qui règne à Marseille. Sur son blog et au travers de sa chaîne YouTube, il critique la réaction excessive des Marseillais, oscillant « entre optimisme béat après de bons matchs amicaux et psychodrame après une défaite ». Pour Ménès, ce climat d’hystérie autour de l’OM est préoccupant et récurrent, faisant référence à la défaite à 11 contre 10 face à une équipe rennaise bien organisée défensivement, malgré deux ballons frappant le poteau.

Cette altercation entre Rabiot et Rowe intervient dans un contexte difficile pour l’OM, notamment au niveau défensif, sur lequel Ménès a aussi donné son avis. Il estime que le club a commis une erreur lors du mercato en ne remplaçant pas adéquatement Leo Balerdi, dont les erreurs ont coûté cher à l’équipe face à Rennes. Selon lui, cette situation reflète les contradictions marseillaises, faites d’instabilité émotionnelle et sportive.

Le club, de son côté, doit désormais gérer cet incident interne tout en préparant la suite de la saison, notamment le prochain match à domicile contre le Paris FC. La suspension des deux joueurs pourrait peser sur la dynamique collective, et l’OM devra faire preuve de cohésion pour surmonter ce début de saison marqué par des tensions fortes dans le vestiaire. Pierre Ménès rappelle cependant que ce genre de situation n’est pas unique au club phocéen, même si elle semble ici particulièrement amplifiée dans le contexte marseillais.

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