Neymar risquerait une amende de 3,3 millions de dollars

NEYMAR JR - Photo by Icon Sport

Le voyage en avion, d’une capacité de 344 passagers, dans lequel le joueur brésilien a voyagé en solitaire, a entraîné le rejet de 230 000 kg de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère.

Neymar a été accueilli en héros à son arrivée en Arabie saoudite après avoir quitté le Paris Saint-Germain à la fin de six saisons. À l’âge de 31 ans, le Brésilien est devenu l’un des joueurs les plus onéreux dans l’histoire du championnat saoudien, ayant signé un contrat de 98 millions de dollars. Son voyage à Riyad a été marqué par des luxes extravagants, dont l’utilisation d’un jet privé Boeing 747.

Cependant, ce voyage a laissé une empreinte environnementale considérable avec l’émission de 230 000 kg de CO2 dans l’atmosphère, soit 32 fois plus que ce qu’une personne émet en une année (environ 7 000 kg). Le club de football saoudien Al-Hilal a souhaité marquer l’arrivée de son nouveau joueur de manière mémorable, en mettant à la disposition du prince Al Waleed bin Talal Al Saud, un investisseur du club, un avion privé à deux étages offrant plus de 500 places, exclusivement pour lui.

Le coût environnemental du transfert du footballeur s’élève à près de six heures de vol (à 23 000 euros par trajet), un aspect que Neymar n’a pas pris en considération. Selon les experts, s’il avait opté pour un jet privé, ses émissions de CO2 auraient été de 12 000 kg, soit vingt fois moins que dans un avion commercial Boeing.

Auparavant exploité par Air China, cet avion avait une capacité de 344 passagers répartis en trois classes : 10 sièges-lits en première classe, 42 sièges en classe affaires et 292 sièges en classe économique standard. Cependant, la compagnie a arrêté d’exploiter cet appareil en 2001, jusqu’à récemment.

Cependant, au milieu de ce luxe, Neymar continue d’accumuler les accusations de violation des droits environnementaux dans son pays. Ces infractions s’ajoutent à la liste déjà longue, exposant le joueur à une amende d’environ 3,3 millions de dollars. Cette fois-ci, il court le risque d’une nouvelle sanction.

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