Maradona est mort d’un arrêt cardiorespiratoire le 25 novembre 2020 à l’âge de 60 ans, seul, sur un lit médicalisé dans une maison de Tigre, au nord de Buenos Aires, où il se remettait d’une opération neurochirurgicale pour un hématome cérébral.
Le tribunal, chargé de juger huit membres du personnel médical dont la négligence potentielle aurait pu contribuer au décès de Diego Maradona, a décidé de ne pas accéder « pour le moment » à la demande de ses enfants de transférer le corps de l’ancienne star mondiale du football vers un futur mausolée, selon une résolution obtenue mercredi par l’AFP.
Les accusés avaient contesté leur renvoi devant le tribunal ou la nature des accusations, plaidant pour un homicide involontaire. Toutefois, la cour d’appel a confirmé la qualification d’ »homicide avec dol éventuel« , une infraction qui se produit lorsque quelqu’un commet une négligence en sachant qu’elle pourrait causer la mort. Cette infraction est passible de peines allant de 8 à 25 ans de prison.
Mercredi, la chambre d’appel du Tribunal de San Isidro a décidé de reporter l’audience prévue le 4 juin au 1er octobre, invoquant des questions en suspens soulevées par les différentes parties.
Une infirmière, affirmant avoir suivi les directives des médecins, a demandé à être jugée séparément et par un jury populaire, soulevant des questions d’égalité de traitement. L’avocat des filles de Maradona, Dalma et Gianina, a alors sollicité un report du procès en raison de la complexité des arguments, ce que le tribunal a accordé.
Concernant le transfert de la dépouille de Maradona, le juge a décidé de ne pas y accéder pour le moment. Ses filles et son ex-compagne Veronica Ojeda avaient demandé à transférer ses restes de Bella Vista à Puerto Madero pour créer un mausolée en son honneur.