Les Lakers et l’art de laisser filer des pépites

LeBron James - Photo by Icon sport

On ne prend pas beaucoup de risque en disant ça : Rob Pelinka est le pire General Manager de toute la ligue, et de loin. On fait un point sur tous les cracks que l’homme d’affaires a laissés partir depuis son arrivée en 2017.

Si on fait le bilan des Lakers depuis 2017, c’est pas fou : 2017/2018 : 11èmes, 2018/2019 : 10èmes, 2019/2020 : champions, 2020/2021 : 7èmes, 2021/2022 : 11èmes. C’est cool de signer Lebron James et Anthony Davis, mais il en faut plus pour devenir un cador stable de l’Ouest, Rob ! Les Californiens ont actuellement cruellement besoin de « role players » capables d’aller au charbon pour soulager le duo (trio avec Westbrook ?). Pourtant la franchise Purple and Gold avait du matos avec ses nombreux choix de draft. Elle n’a pas su les garder, les voici :

Brandon Ingram : Drafté en 2016 et tradé en 2019 pour Anthony Davis, Ingram est actuellement la clé de la réussite des New Orleans Pelicans cette saison. Joueur longiligne, adroit et bon défenseur, Ingram est une réelle menace offensive. Le « mini Kevin Durant » tourne à 23 points, 5 rebonds et 4 passes par matchs et peut complétement prétendre à une place au All-Star Game si son équipe continue sur ce rythme. Leader d’une jeune troupe ultra-ambitieuse aux côtés de Zion Williamson et de CJ McCollum, Ingram doit bien faire rager les Lakers actuellement.

Alex Caruso : Arrivé en 2017 dans la franchise californienne où il se fera petit-à petit un nom de soldat, Alex Caruso signe avec les Chicago Bulls en 2021. Autant vous le dire tout de suite : c’est typiquement le genre de joueur que chaque équipe veut avoir dans ses rangs. Enorme défenseur, costaud, toujours dans les bons coups, capable de planter à 3 points et qui fait ce que l’on dit, Caruso ferait le plus grand bien au Lakers en ce moment. Même si ses stats ne sont pas les plus flashy (5 points, 4 rebonds, 3 passes), le sosie de Jeff Bezos est adoré par le public des Bulls pour son apport sur le terrain et pour le rythme qu’il injecte en défense.

Kyle Kuzma : Drafté en 2017 puis échangé en 2021 à Washington, Kuzma est un poste 3/4 capable d’enfiler 30 points sur une bonne soirée. Pas le meilleur défenseur du monde, « Kuz » se démarque par une efficacité offensive qui manque à nos amis Angelinos en ce début de saison. Depuis son arrivée à la Maison Blanche, il tourne à 17 pions, et 7 rebonds par matchs. Lieutenant de Bradley Beal et Kristaps Porzingins, Kuzma est l’une des bonnes surprises de ce début de saison à Washington.

Lonzo Ball : Il avait suscité une hype de fou durant sa draft en 2017, Lonzo Ball a joué deux saisons seulement sous les maillots des Lakers avant de se faire transférer en Nouvelle Orléans. En 2021, le grand de la fratrie Ball signe avec son pote Caruso à Chicago. Meneur gestionnaire et génie de la passe, « Zo » souffre de pas mal de problèmes de blessures mais reste un joueur ultra utile en attaque. Défenseur élite, il commence à prendre de plus en plus confiance sur son tir extérieur. Avec une ligne de stat à 14 points, 5 passes et 5 rebonds, le big bro de Lamelo Ball serait le meneur idéal pour les Lakers cette année.

Il y en a pleins d’autres : On ne les fait pas tous sinon l’article sera aussi long que le film Avatar, mais on vous donne quelques noms qui pourraient faire kiffer nos fans des Lakers aujourd’hui : D’Angelo Russell (meneur des Timberwolves tournant en 14/5/5), Jordan Clarckson et Talen Horton-Tucker (les deux cracks de la franchise de cracks qu’est le Utah Jazz) ou bien encore Julius Randle (poste 4 de New-York très solide mais il mange beaucoup trop de ballons pour jouer à côté de Lebron).

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