Maryna et Vladyslava Aleksiiva, jumelles ukrainiennes de 23 ans, continuent de sourire malgré les épreuves qu’elles traversent. Rêvant d’or aux Jeux Olympiques de Paris, elles se sont entraînées sous les bombes dans leur Kharkiv natale, une ville située à seulement une trentaine de kilomètres de la frontière russe. Malgré les destructions causées par les attaques de missiles, notamment sur leur piscine d’entraînement, elles n’ont jamais abandonné leur passion pour la natation artistique, prouvant une détermination inébranlable face à l’adversité.
Durant l’invasion russe en février 2022, les jumelles ont dû fuir leur ville, abandonnant même leurs tenues de compétition, pour trouver refuge en Italie où elles ont pu s’entraîner en sécurité pendant six mois. Cependant, leur inquiétude pour leurs proches restés en Ukraine les a poussées à rentrer, d’abord à Kiev puis à Kharkiv, malgré les conditions dangereuses. Leur quotidien, rythmé par les alertes aériennes et les coupures d’électricité, n’a pas entamé leur esprit combatif. Elles ont continué à s’entraîner durement, même dans les conditions les plus précaires, démontrant ainsi leur incroyable résilience.
La situation en Ukraine a rendu leur préparation extrêmement difficile, mais cela n’a fait que renforcer leur détermination. En février, elles ont dû se rendre à Kiev pour s’entraîner loin des explosions incessantes de Kharkiv. Malgré les défis, elles ont réussi à se qualifier pour les championnats du monde à Doha et se préparent maintenant pour les Jeux Olympiques de Paris. Leur participation aux JO représente non seulement un accomplissement personnel, mais aussi un symbole de résistance et de fierté nationale pour l’Ukraine en temps de guerre. Les jumelles voient cette opportunité comme un honneur et une responsabilité immense, espérant décrocher une médaille en l’absence des athlètes russes, bannis de la compétition en raison de l’invasion de l’Ukraine.