Pour les Jeux olympiques de Paris, World Aquatics, la Fédération internationale de natation, a imposé un programme strict de contrôles antidopage comprenant au moins huit tests cette année pour les nageurs chinois. Cette mesure vise à restaurer la crédibilité de la compétition après une série de controverses survenues lors des Jeux olympiques de Tokyo. À cette occasion, l’équipe chinoise de natation avait fait l’objet de critiques sévères en raison de la détection de substances interdites lors de contrôles réalisés peu avant le début de la compétition. Malgré ces incidents, les athlètes concernés avaient évité la suspension et remporté trois médailles d’or.
Selon les autorités chinoises, les nageurs auraient été involontairement exposés à du trimétazidine, un médicament interdit, après avoir consommé des aliments contaminés dans un hôtel. Cette explication, soutenue par une enquête appuyée par l’État chinois, n’a cependant pas été étayée par des preuves tangibles. L’Agence mondiale antidopage (AMA), chargée de préserver l’intégrité des compétitions sportives, a choisi de ne pas contester cette version des faits, se dégageant ainsi de toute responsabilité quant à la décision de ne pas sanctionner les nageurs chinois.
Les résultats des prochains contrôles antidopage revêtiront une importance capitale pour l’approbation finale des nageurs chinois participant aux Jeux olympiques de Paris. Ces mesures sont cruciales pour restaurer la confiance du public et des autres nations participantes en assurant des compétitions équitables et conformes aux normes antidopage internationales. La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, prévue pour le vendredi 26 juillet, marquera ainsi le coup d’envoi d’une nouvelle édition placée sous une vigilance renforcée.