Le procès de huit personnalités du football français a débuté à Marseille, mettant en lumière des accusations d’activités illégales dans le domaine de la représentation des joueurs.
Parmi les accusés, John Valovic-Galtier, le fils adoptif de l’ancien entraîneur du Paris Saint-Germain, Christophe Galtier, se voit réclamer la peine la plus sévère par le procureur-adjoint Jean-Yves Lourgouilloux. Pour Valovic-Galtier, des peines de dix-huit mois de prison avec sursis et une amende de 20 000 euros ont été requises pour des faits d’escroquerie et d’exercice illégal de la profession d’agent sportif.
Les débats ont révélé que plus de 500 000 euros avaient été saisis sur les comptes de deux sociétés que Valovic-Galtier avait mises en place pour exercer ses activités, Football Avenir et Player Agency. Ces entreprises auraient été utilisées pour percevoir des commissions sur des transferts de joueurs, y compris ceux de son père et de son frère. Le procureur a précisé que Valovic-Galtier, bien qu’il se présentait comme conseiller sportif, n’était pas en règle avec la législation de la Fédération Française de Football, ce qui rendait ses activités illégales.
D’autres personnes impliquées dans cette affaire ont également fait l’objet de sanctions. Le procureur a demandé un an de prison avec sursis et une amende de 100 000 euros contre David Venditelli, l’ancien directeur de l’agence Score Agencies. Jérémie Sutter, également conseiller sportif dans cette agence, pourrait recevoir une peine de dix mois de prison avec sursis et une amende de 30 000 euros. Cette affaire soulève d’importantes questions sur l’intégrité des pratiques au sein du milieu du football.