JO 2024 : scandale d’espionnage pour le Canada : sélectionneuse condamnée et suspendue !

Bev Priestman - Icon Sport

Alors que la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris se prépare pour ce soir sur la Seine, l’événement est déjà entaché par des scandales. Après les plaintes des footballeurs argentins concernant des vols dans les vestiaires, une nouvelle polémique éclate autour de l’équipe canadienne de football féminin. La sélectionneuse canadienne, Bev Priestman, a été suspendue pour la durée des JO suite à une affaire d’espionnage.

En début de semaine, lors d’un entraînement à Saint-Étienne, l’équipe féminine de Nouvelle-Zélande a été surprise par un drone les survolant et les filmant. Alertée par l’équipe et le personnel du site, la police a rapidement identifié et arrêté le pilote du drone, qui s’est révélé être un membre du personnel de soutien de l’équipe canadienne de football féminin. Le Comité olympique canadien a immédiatement présenté des excuses, précisant que l’individu en question n’était pas accrédité officiellement.

L’incident a conduit à une action judiciaire rapide. Le pilote du drone a été jugé et condamné à 8 mois de prison avec sursis. Ses équipements, dont le drone et d’autres appareils électroniques, ont été confisqués. Suite à cette condamnation, il a été exclu de l’équipe olympique et renvoyé au Canada. Par ailleurs, Bev Priestman, la sélectionneuse de l’équipe canadienne, a décidé de se retirer de l’encadrement de l’équipe pour le match contre la Nouvelle-Zélande en signe de responsabilité et d’engagement envers l’intégrité sportive.

Malgré ces incidents perturbateurs, le match a eu lieu comme prévu et s’est conclu par une victoire de l’équipe canadienne 2 à 1 contre la Nouvelle-Zélande. Ces événements montrent à quel point l’esprit sportif et l’intégrité sont cruciaux, même avant le début officiel des compétitions.

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