JO 2024 : les métiers farfelus des athlètes révélés – clown, soldat, SNCF, OnlyFans…

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Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont été l’occasion pour des athlètes du monde entier de représenter fièrement leur pays et leur discipline, mais cette quête de l’excellence sportive cache souvent une réalité méconnue. Beaucoup d’athlètes, bien que dévoués à leur sport, doivent également exercer un autre métier pour subvenir à leurs besoins. Le chemin vers les Jeux est semé d’embûches, et pour beaucoup, la rémunération liée à leur discipline ne suffit pas à couvrir les frais de la vie quotidienne et des entraînements intensifs.

En France, plusieurs athlètes de haut niveau ont choisi de combiner leur carrière sportive avec un emploi dans la fonction publique. Par exemple, de nombreux sportifs intègrent les différentes branches de l’armée française. Des athlètes comme Shirine Boukli, qui a remporté une médaille de bronze en judo, servent également dans la Marine, tandis que le judoka Luka Mkheidze est soldat de première classe. D’autres choisissent des carrières dans les forces de l’ordre, comme Clarisse Agbegnenou, qui est gendarme, ou Sarah-Léonie Cysique, qui travaille à la SNCF tout en poursuivant son rêve olympique.

À l’échelle internationale, les solutions trouvées par les athlètes pour financer leur carrière sont variées et parfois surprenantes. Certains, comme les plongeurs britanniques, ont dû se tourner vers des plateformes comme OnlyFans pour soutenir leurs entraînements. D’autres, comme la boxeuse américaine Morelle McCane, ont exercé des métiers improbables, tels que clown pour des fêtes d’anniversaire. Enfin, de jeunes athlètes comme le nageur français Léon Marchand continuent leurs études en informatique à l’Université de l’Arizona tout en se préparant pour la compétition, démontrant ainsi la nécessité de préparer l’avenir dès maintenant.

Ces parcours illustrent la réalité à laquelle font face de nombreux athlètes : pour vivre leur passion, ils doivent souvent mener une double vie, jonglant entre entraînements, compétitions, et un emploi qui leur permet de financer leur rêve et de se préparer pour la vie après le sport.

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