Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se déroulent dans un contexte sociopolitique particulièrement tendu, ce qui a entraîné des controverses dès le début de l’événement. En raison des sanctions politiques liées à l’invasion de l’Ukraine, les athlètes russes ne pourront pas participer sous la bannière de leur pays. Cependant, le Comité International Olympique (CIO) a proposé une solution pour permettre à certains athlètes russes de concourir, à condition qu’ils s’abstiennent de tout symbole national, de toute expression publique de soutien à la guerre et de tout lien avec l’armée envahissante.
Malgré cette opportunité, seulement quinze athlètes russes, dont le joueur de tennis Daniil Medvedev, seront présents aux Jeux. Ce nombre est bien inférieur aux invitations émises, et la majorité des athlètes invités ont choisi de ne pas participer. Bien que des spéculations évoquent des pressions politiques, la raison officielle est le respect des conditions imposées par le CIO.
Cette situation a provoqué une vague de critiques en Russie. La présidente de la Fédération Russe de Gymnastique Artistique, Irina Víner, a qualifié ces athlètes de « bande de SDF« . Cette déclaration a exacerbé les tensions, bien que certains anciens responsables, comme l’ex-ministre des Sports, aient encouragé les athlètes à poursuivre leur compétition malgré les sanctions en vigueur.