Lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, tous les athlètes nourrissent le rêve de décrocher la médaille d’or, considérée comme le summum de leur carrière. Cependant, au-delà de l’honneur et de la reconnaissance, les champions olympiques reçoivent également une prime financière, dont le montant varie selon le pays et le sport pratiqué. Le Comité International Olympique (CIO) ne prévoit pas de récompense monétaire, laissant les primes aux politiques des gouvernements et des fédérations nationales. En France, pays hôte des JO, les athlètes qui remportent l’or se verront attribuer 80 000 euros. Les médailles d’argent et de bronze seront respectivement récompensées par 40 000 et 20 000 euros, avec une légère augmentation par rapport aux primes des Jeux de Tokyo 2021.
Malgré sa position de pays organisateur, la France ne figure pas parmi les nations offrant les primes les plus élevées. En Europe, l’Italie se distingue en octroyant 180 000 euros à ses champions olympiques. Sur le continent asiatique, Hong Kong se démarque avec des primes exceptionnelles allant jusqu’à 700 000 euros pour les médaillés d’or, comme le montre le cas de Vivian Kong, qui a remporté l’or en escrime.
Certains pays, comme la Suède et la Norvège, ne prévoient aucune prime financière pour leurs athlètes, les obligeant à se contenter des récompenses proposées par les fédérations sportives internationales. Par exemple, World Athletics offre une prime de 46 000 euros aux vainqueurs en athlétisme, tandis que l’International Boxing Federation met en jeu plus de 92 000 euros pour les boxeurs olympiques victorieux.