Lors de l’Euro 2024, une tendance alarmante s’est manifestée : de plus en plus de parieurs optent pour le marché illégal. Selon l’Association française de jeu en ligne (AFJEL), environ 4 millions de parieurs ont été recensés sur ces plateformes non autorisées, dépassant ainsi les 3,6 millions de joueurs actifs sur les sites légaux.
L’AFJEL souligne également une baisse des mises d’environ 25 % chez les opérateurs agréés de paris sportifs pendant la compétition par rapport à la Coupe du monde 2022, bien que les mises soient restées stables par rapport à l’Euro 2021.
Cette migration vers le marché illégal suscite de vives critiques. Malgré la bonne performance de l’équipe de France en demi-finales, les chiffres de mises pour l’Euro 2024 sont restés étrangement bas, ce qui contraste avec la tendance observée sur d’autres marchés européens. Cette situation va à l’encontre de la tendance vers une digitalisation accrue du secteur en Europe, montrant que de nombreux joueurs préfèrent désormais les plateformes illégales. L’AFJEL souligne particulièrement certains sites de casinos en ligne déjà interdits en France, qui ont illégalement proposé des paris sur l’événement. Pour Nicolas Beraud, président de l’AFJEL, cette pratique représente une « cannibalisation du secteur des paris sportifs. «