Éric Di Meco, ancien défenseur emblématique de l’Olympique de Marseille et figure clé du sacre historique en Ligue des Champions de 1993, a récemment exprimé un désir émouvant qui a touché profondément les supporters du club.
Lors d’une interview sur RMC, il a confié vouloir être incinéré et que ses cendres reposent au sein du Stade Vélodrome, véritable temple du football marseillais. Conscient que cette demande pourrait ne pas être acceptée par le club, il a néanmoins informé ses enfants de son souhait, soulignant l’importance symbolique de cet hommage.
Joueur majeur des années 1980 et 1990, Éric Di Meco a marqué durablement l’histoire de l’OM avec quatre titres de champion de France, une Coupe de France et surtout la victoire européenne en 1993, une première pour un club français. En évoquant le modèle anglais, notamment Manchester City où certains supporters peuvent être incinérés à proximité du stade, Di Meco espère une possible dérogation pour réaliser ce rêve à Marseille. Son attachement à l’OM dépasse le cadre sportif, incarnant une fidélité et une passion qui perdurent bien au-delà de sa carrière de footballeur.
Au-delà du terrain, Di Meco s’est investi dans la vie locale marseillaise, notamment en politique et à travers la musique, renforçant son image d’homme profondément lié à ses racines. Ce geste, qui pourrait inspirer d’autres légendes du club, symbolise un lien éternel avec l’institution footballistique et la ville. Il insiste sur le fait que le Stade Vélodrome est bien plus qu’un lieu de compétition : c’est un lieu chargé d’émotions, de mémoire et de souvenirs partagés entre les joueurs et les supporters.
Cette révélation poignante, survenue à l’occasion des 125 ans de l’OM, illustre l’importance des valeurs et de l’histoire dans la vie d’un sportif. L’hommage qu’Éric Di Meco souhaite recevoir est un témoignage fort de sa passion et de sa loyauté, rappelant que certains clubs et leurs stades deviennent des sanctuaires où les héros restent à jamais présents, dans le cœur des fans et au-delà du temps.
