La tension monte à Botafogo, où les retards de paiement des salaires et des primes pourraient bien pousser les joueurs à faire grève. Une situation délicate qui fragilise davantage la gestion de John Textor, déjà sous pression avec l’Olympique Lyonnais.
Selon Globo Esporte, les joueurs de Botafogo n’ont toujours pas reçu leur 13e mois, ni les primes liées à leur victoire en Copa Libertadores. La direction, qui avait initialement promis des paiements au 7 janvier, a ensuite repoussé l’échéance au 17 janvier. Une décision qui a provoqué l’indignation au sein de l’effectif. Si les engagements ne sont pas respectés d’ici au 14 janvier, les joueurs prévoient de boycotter les entraînements.
Face à cette fronde, le club a tenté d’apaiser les tensions en publiant un communiqué sur ses réseaux sociaux. Botafogo accuse d’anciens joueurs de propager de fausses informations pour nuire à l’institution. Cependant, cette défense peine à convaincre, alors que la grogne grandit au sein de l’équipe.
Pour John Textor, propriétaire du club via Eagle Football, cette crise brésilienne s’ajoute aux difficultés rencontrées en France avec l’OL, déjà menacé de rétrogradation en Ligue 2. L’homme d’affaires, qui cherche à contourner les sanctions de la DNCG grâce à des transferts internes entre ses clubs, voit son image ternie par cette nouvelle polémique.
Le temps presse pour Botafogo, qui devra rapidement rétablir la confiance avec ses joueurs pour éviter une paralysie totale et préserver son image de club ambitieux.
Les joueurs de Botafogo ont menacé de ne pas se présenter à l'entraînement mardi prochain si le club ne respectait par les impayés (prime de Libertadores, salaire, congés payés) auprès des joueurs actuels et de ceux qui ont quitté le club.
— Lucarne Opposée (@LucarneOpposee) January 9, 2025
Selon Globo, la première échéance pour… pic.twitter.com/zvAxkyhUIO