L’ASSE condamné à payer 850 000 euros à Stéphane Ruffier

ASSE - Photo by Icon Sport

Stéphane Ruffier a remporté son procès et devrait recevoir plus de 850 000 euros de dédommagements de la part des Verts.

L’AS Saint-Etienne doit payer 609 000 euros à son ex-gardien pour la « rupture anticipée de son CDD ». Avec les dommages-intérêts pour le « préjudice lié à la sanction disciplinaire disproportionnée », les indemnités pour les « mises à pied annulées » de 2020, et les congés payés, la somme totale dépasse les 850 000 euros. Ruffier, qui avait joué près d’une décennie à Saint-Etienne (383 matches), a été licencié fin 2020, six mois avant la fin de son contrat, après des sanctions pour des insubordinations présumées.

« C’est une très bonne décision qui reconnaît les sanctions disciplinaires disproportionnées et le licenciement pour faute grave infondé », a déclaré l’avocate du joueur à l’AFP. Me Dorothée Bisaccia-Bernstein a critiqué la tentative de l’employeur d’« isoler » Ruffier et avait demandé plus de 7 millions d’euros d’indemnités. Elle a accusé Claude Puel et Xavier Thuilot de harcèlement moral, visant à éliminer les joueurs les plus coûteux, entraînant une « campagne de sape » contre Ruffier.

L’ASSE, par son avocat Me Olivier Martin, a noté la décision du Conseil des prud’hommes et envisage la suite après réception de la notification. À l’audience, Martin avait accusé le gardien « d’exploiter sa popularité parmi les supporters » et d’avoir « un comportement problématique », souvent en retard aux entraînements. Il a également mentionné une campagne de presse contre le club, menée par l’agent de Ruffier, en réaction à son remplacement dans un match.

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