Le samedi 17 août, Ali Koç, président du club de Fenerbahçe, a été agressé alors qu’il regagnait son siège après avoir échangé avec des supporters.
L’incident a eu lieu en plein match, lorsque Koç a été attaqué par un homme identifié comme membre de l’équipe de Göztepe. Selon Fenerbahçe, le président a été « attaqué par derrière par un terroriste du football muni d’une carte d’accréditation de Göztepe, sans aucune raison. » Les images montrent Koç escorté le long de la pelouse avant d’être soudainement mis à terre, alors que des projectiles volaient autour de lui. Cet acte de violence s’est déroulé lors de la deuxième journée du championnat turc, marquant un sombre moment pour le club stambouliote.
Malgré cette attaque, le match a repris, mais la situation a empiré pour Fenerbahçe. Après avoir vu son avance réduite par Göztepe à la 68e minute, l’équipe a finalement concédé un match nul à la dernière seconde. Suite à l’incident, Fenerbahçe a annoncé avoir déposé une plainte contre ceux qui auraient failli à leur devoir de protection. L’agresseur, rapidement appréhendé, aurait déclaré à la police qu’il ne souhaitait pas blesser Koç, mais simplement l’éloigner du terrain. La pelouse mouillée aurait, selon lui, été la cause de la perte de contrôle de son geste.
En réponse à cet acte, Göztepe a publié un communiqué condamnant fermement les violences et assurant qu’ils prendraient les mesures nécessaires pour poursuivre les responsables. De nombreux clubs turcs ont également exprimé leur soutien à Ali Koç, appelant à plus de sérénité et d’unité dans le football turc. Cet incident rappelle tristement que les stades de football en Turquie, souvent bouillonnants d’énergie, sont aussi le théâtre d’épisodes de violence qui touchent tous les acteurs du jeu, des joueurs aux dirigeants.