Les Parisiens ont un accord avec le Rwanda depuis 2019. Un partenariat solide mais qui est remis en cause depuis l’intensification du conflit entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda.
En gros sur le maillot. La partenariat avec le Rwanda est visible pour le club de la capitale en plein milieu de leur maillot avec le sigle : « Visit Rwanda« . Un accord que d’autres cadors européens ont eux aussi comme le Bayern Munich et Arsenal. Petit souci, le climat international n’est pas en faveur de cet accord. Dès le mois de février, la ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Thérèse Kayikwamba Wagner, a demandé la fin de celui-ci sans succès. C’est maintenant au tour des députés LFI et NFP de pointer du doigt ce partenariat.
« Depuis plusieurs années, le gouvernement rwandais utilise le sport comme outil diplomatique, multipliant les partenariats avec des clubs de foot et organisant des événements sportifs internationaux. En France, le PSG a conclu un accord de partenariat avec le Rwanda en 2019, affichant le logo Visit Rwanda sur le maillot des joueurs ainsi que sur des panneaux lumineux au Parc des Princes. »
Un demande claire
« Au moment où le M23, groupe armé directement soutenu par le Rwanda, se livre à des massacres de masse, des pillages et des viols, semant terreur et désolation dans l’Est congolais, le PSG ne peut maintenir ce partenariat. Nous ne pouvons accepter qu’un club de foot français fasse, sur les téléviseurs du monde entier chaque semaine, la promotion d’un État qui aujourd’hui est complice de milliers de morts et de millions de déplacés. Nous demandons l’arrêt immédiat de ce partenariat prévu jusqu’à la fin de l’année 2025. Nous appelons à un rassemblement le dimanche 6 avril à 14h devant le Parc des Princes (Porte L) pour dire STOP au partenariat de la honte entre le PSG et Visit Rwanda”, explique les députés Carlos Martens Bilongo (député du Val-d’Oise et président du groupe d’Amitié France – RD Congo à l’Assemblée), Clémence Guetté (députée du Val-de-Marne et vice-présidente de l’Assemblée nationale), Aurélien Taché (député du Val-d’Oise) et Thomas Portes (député de Seine-Saint-Denis) dans un communiqué. Reste à savoir si le message va être écouté.
