Amélie Oudéa-Castéra, ministre démissionnaire des Sports, tente de calmer les tensions autour de la qualité de l’eau de la Seine après le forfait de la triathlète belge Claire Michel. Michel, qui avait participé au triathlon féminin le 31 juillet, a été malade quelques jours plus tard, ravivant les doutes sur la salubrité de l’eau. AOC a déclaré : « Il y a eu des rumeurs sur cette athlète belge mais en fait elle n’a jamais été hospitalisée. Ce sont des fausses informations. Elle a été malade mais sans qu’un lien soit nécessairement établi avec sa baignade. » Selon la ministre, la qualité de l’eau ce jour-là était excellente et les athlètes étaient en bonne santé.
Le Comité olympique belge et la Fédération belge de triathlon ont exprimé leurs préoccupations après l’annulation de deux séances d’entraînement pour le relais mixte. Ils ont souligné la nécessité d’une meilleure organisation pour garantir des conditions de préparation claires et fiables. Les autorités belges demandent des garanties sur les jours d’entraînement et le format des compétitions pour éviter toute incertitude qui pourrait nuire aux performances et à la préparation des athlètes.
Malgré les assurances de la ministre, le débat sur la salubrité de l’eau persiste. Alors que les épreuves individuelles se sont déroulées sans problème majeur, les annulations et les critiques continuent de faire monter la pression. Les organisateurs des Jeux de Paris devront répondre aux préoccupations soulevées et mettre en place des mesures pour assurer une meilleure gestion et communication sur la qualité de l’eau pour les événements à venir.