Nicolas Batum, un pilier de l’équipe de France de basket, vise une médaille aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Capitaine de l’équipe, il guide ses coéquipiers après une première victoire contre le Brésil, avec un prochain match contre le Japon. En NBA depuis 2008, Batum a récemment rejoint les Los Angeles Clippers après un passage avec les Philadelphie 76ers.
Le parcours de Batum est profondément marqué par une tragédie personnelle. À l’âge de 3 ans, il a assisté à la mort de son père lors d’un match de basket, un événement qui l’a laissé avec des souvenirs traumatisants. « Je me souviens de tout, quand tu vois ton papa mourir sous tes yeux le traumatisme est énorme », confie-t-il. Cette expérience a durablement influencé sa vie et sa carrière.
Lors de la draft NBA en 2008, Batum a dû affronter des défis médicaux en raison des antécédents familiaux. « Juste avant la draft, j’ai passé une batterie de tests. On demande les antécédents familiaux (…) Et quelques jours avant de vivre mon rêve, quelqu’un me décèle un soi-disant problème cardiaque« , a-t-il révélé. La ligue a exigé une réévaluation médicale, obligeant Batum à revivre les détails de la mort de son père. Bien qu’il ait finalement été déclaré apte à jouer, cette période a été particulièrement éprouvante pour lui.
Le commentateur George Eddy, lui-même survivant d’un arrêt cardiaque, a évoqué l’impact de cette tragédie sur Batum. Eddy souligne combien cet événement a marqué Batum, qui a souvent lutté avec la peur de subir le même sort. « Même pour aller jouer, c’était très dur. (…) J’avais l’impression que je n’allais pas rentrer. Parfois j’étais en pleurs avant d’y aller. Pour moi, la même chose allait m’arriver. (…) Cela a été très dur psychologiquement », a confié Batum. Malgré ces défis, Batum continue de briller sur le terrain, porté par sa résilience et sa détermination à surmonter son passé.