À Turin, Jonathan David traverse une zone grise. Le genre de période où tout colle aux crampons.
Arrivé libre de Lille cet été, l’attaquant canadien pensait franchir un cap avec la Juventus. Les chiffres racontent autre chose. En 14 matchs de Serie A, un seul but, une passe décisive, et seulement une rencontre disputée en entier. Le doute s’installe, doucement mais sûrement. Selon Tuttosport, Luciano Spalletti continue pourtant de le soutenir en interne. En conférence de presse, le technicien a glissé : « C’est le moment où ils devraient marquer deux ou trois buts pour reprendre confiance et jouer leur jeu avec plus de sérénité. Mais dans le football, il faut aussi faire ses preuves. » Des mots mesurés, presque prudents, dans un contexte déjà tendu.
Mais le malaise dépasse le terrain. D’après Tuttosport, Jonathan David peine à trouver sa place dans le vestiaire turinois. Le quotidien évoque une mise à l’écart assez nette, parlant d’un joueur « rarement invité aux repas informels » et parfois « volontairement isolé ». La barrière de la langue, son caractère réservé, tout se mélange.
Une solitude qui pèse aussi en sélection
Cette fragilité se ressent ailleurs. Avec le Canada, David n’a marqué qu’un but sur ses six derniers matchs. À un an du Mondial 2026, organisé à domicile, l’ombre s’étire.