25 millions d’euros pour une victoire : la Coupe du Monde des Clubs change de dimension

Lucas Hernández et Lionel Messi - Icon Sport

La Coupe du monde des clubs 2025 entre dans sa phase éliminatoire avec des affiches prometteuses dès ce week-end. Samedi, Palmeiras affrontera Botafogo dans un duel brésilien inédit à ce niveau de la compétition.

Le lendemain, tous les regards seront tournés vers le face-à-face entre Lionel Messi et le PSG, une confrontation riche en émotions et en symboles. Si le prestige sportif de cette compétition reste à confirmer, les retombées économiques qu’elle génère sont, elles, déjà bien réelles.

Les clubs encore en lice ont d’ores et déjà empoché des sommes considérables. Leur présence en huitièmes de finale leur a assuré un revenu de plusieurs millions d’euros, auquel s’ajoutent des primes de performance lors des phases de groupe et une enveloppe de départ conséquente, en particulier pour les clubs européens. Ce système de rétribution transforme la compétition en véritable levier financier pour les participants, bien au-delà de la seule quête du trophée.

À partir des huitièmes de finale, chaque victoire devient une opportunité financière majeure. Une qualification pour les quarts rapporte 11,19 millions d’euros, un montant qui peut couvrir une partie significative de la masse salariale annuelle d’un club comme Botafogo. Une victoire en quart de finale ajoute 17,94 millions d’euros de plus, soit l’équivalent du transfert d’un joueur international confirmé. Gagner en demi-finale rapporte 25,62 millions d’euros, une somme suffisante pour financer un recrutement ambitieux. Enfin, remporter la finale rapporte 8,54 millions d’euros supplémentaires, un bonus final qui vient s’ajouter à un parcours déjà très lucratif. Ces primes ne sont pas simplement symboliques : elles ont un impact direct sur les stratégies budgétaires et sportives des clubs engagés.

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